L’évolution d’un volant de Formule 1 sur 60 ans
La formule 1 est depuis sa naissance, la vitrine technologique des motoristes et des constructeurs automobiles. Dès le premier championnat qui a eu lieu en 1950, chaque écurie mets dans ses voitures l’ensemble de ses connaissances techniques et le meilleur de son savoir-faire. Naturellement, à cette époque les volants des bolides sont… des volants ! Un cerceau en bois, deux ou 3 branches, et un moyeu. La direction assistée n’a alors même pas germé dans le cerveau des ingénieurs, et les pilotes sont littéralement prêts à risques leurs vies à bords de machines puissantes pour l’époque, et très légères.
60 ans après, le volant est devenu le cœur ergonomique et fonctionnel de chaque voiture. Amovible pour permettre au pilote de s’installer dans un espace très limité, ile comportent de nombreuses commandes désormais indispensable eu pilotage des bijoux technologiques que sont devenues les voitures de Formule 1.
Parmi les 20 commandes présentes, on notera la commande de point mort, l’activation du réservoir supplémentaire d’huile en cas de surchauffe du moteur, la modification du différentiel, la définition du point de prise de l’embrayage, la commande l’aileron arrière, la radio, le limiteur de régime ou encore la pompe à boisson.
Les volants actuels sont devenus tellement compliqués que certaines écuries sont même en train de s’interroger quant à mettre à contribution les pieds des pilotes pour alléger le nombre de commandes. C’est d’ailleurs déjà la cas chez Mercedes. Le pilote gère ainsi le DRS (ailettes arrière mobiles) grâce à une troisième pédale dédiée à cet usage.
Si vous voulez en savoir davantage, vous pouvez regarder cette vidéo dans laquelle Romain Grosjean en personne vous explique en détail l’ensemble des fonctions présentes sur le volant de sa F1 Lotus E21. https://www.youtube.com/watch?v=fLbWj1txWDE